Objectifs :

Au terme de cette présentation, le participant sera en mesure de:

  1. Mieux connaître la perspective du patients atteint de la MPOC et de son soignant naturel;
  2. Identifier et comprendre les besoins diagnostiques, thérapeutiques et éducationnels de sa maladie;
  3. Appliquer des changements de pratique qui tient compte de la perspective du patient.

Il n’y a pas d’expérience typique de la part du patient mais plusieurs voix qui doivent être entendues. Les préoccupations du patient sont au niveau diagnostique, thérapeutique pharmacologique, non pharmacologique et éducationnel sur la MPOC. Il en est de même pour le soignant naturel qui occupe une place importante auprès du patient mais souvent non tenu en compte dans la prise en charge.

C’est un changement de pratique et de communication qui devra être mis en place, une plus grande collaboration avec les associations pulmonaires et les associations de patients en clinique et en recherche.

Informations supplémentaires

  • Conférencier Jean Bourbeau
  • Pays Canada
  • Session Séance Plénière
  • Journée Samedi 14 Octobre
  • Séance Plénière

Les exacerbations reliées à la MPOc sont la première cause d’hos- pitalisation évitable au canada. L’auto gestion des exacerbations avec un Plan d’Action écrit et avec le soutien d’un gestionnaire  de cas diminue les hospitalisations.

Notre objectif est d’évaluer si l’utilisation d’un système téléphonique interactif (télé-système) augmente l’adhérence au Plan d’Action lors des exacerbations reliées à la MPOC.

Quarante patients de la clinique MPOc à l’Institut Thoracique de Montréal ont participé dans l’étude. Durant l’année l’étude, les patients recevaient des appels automatisés réguliers et pouvaient contacter le télé-système au besoin. Lors d’une exa- cerbation, le télé-système envoyait des alarmes aux professionnels de santé pour assurer un suivi optimale. Des données détaillées relatives aux actions des patients durant des exacerbations ont été capturées à chaque mois pendant un an. Trente trois patients ont complété l’étude. Les patients on eu une moyenne de 2,5 ± 1,8 exacerbations par année. Pour 52 % de ces épisodes, les patients ont pris leur médicament du Plan d’Action dans un délai de ≤ 3 jours du début de l’exacerbation. Le délai pour la prise de médicament était de < 1 jour pour le bronchodilatateur de secours, de 2 jours pour l’antibiotique et de 2,5 jours pour la prednisone. Les patients ont contacté leur gestionnaire de cas dans un délai de ≤ 3 jours du début de l’exacerbation durant 38 % des épisodes.

Globalement, les taux d’adhérence au Plan d’Action écrit étaient de 72 %. À la fin de l’intervention, les patients ont augmenté leur auto-efficacité pour gérer des exacerbations. nous avons également observé une diminution des hospitalisations reliées à la MPOc. Dans cette étude, les patients ont démontré une adhérence au Plan d’Action accrue par rapport à ce qui a été publié dans la littérature.

Les bénéfices de cette intervention incluent une augmentation de l’auto-efficacité et une diminution des hospitalisations reliées aux exacerbations de la MPOC.

Informations supplémentaires

  • Conférencier R. Farias, M.F. Sedeño, P.Z. Li1, A. Joubert, I. Drouin, R. Abimaroun I. Ouellet, D. Beaucage, M. Patel, J. Bourbeau
  • Pays Canada
  • Session Présentations orales cliniques
  • Journée Vendredi 13 Octobre
  • Séance Clinique

Problématique : La spirométrie permet d’objectiver le syndrome obstructif définissant la maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOc). Or, cet examen demeure sous-utilisé en première ligne. Les raisons de sa sous-utilisation restent encore à évaluer.

Objectif : Déterminer, à l’aide de la théorie du comportement planifié (TPB), les intentions, la perception de contrôle (PDC) et l’attitude des médecins de famille (MD) et des résidents en médecine familiale (RES) par rapport à l’interprétation et la prescription de la spirométrie.

Méthodes : Il s’agit d’une étude transversale. Des MD et  des  RES travaillant dans une unité de médecine familiale affiliée à l’uL ont été recrutés. un questionnaire, basé sur la TPB, a été  complété par les participants afin de mesurer, à l’aide d’échelles de Likert (1 : très négatif à 7 : très positif) 1) l’intention, 2) la PDc et 3) l’attitude face à l’interprétation et la prescription de   la spirométrie. Le pourcentage de patients avec une maladie respiratoire ayant été référés pour une spirométrie par les MD     et les RES a été estimé à l’aide du questionnaire. Des analyses descriptives  ont  été menées.

Résultats  : Parmi les 152 MD et RES éligibles, 52 ont été recrutés  (h = 15, F = 37 ; MD = 33, RES = 19). Parmi les participants, l’intention d’interpréter la spirométrie était de (moyenne des résultats sur l’échelle de Likert ± ÉT) 5,65 ± 1,49, la PDc de 4,97 ± 1,29 et l’attitude était de 6,50 ± 0,73 dans un contexte de dépistage de MPOc. L’intention de prescrire une spirométrie était de 6,67 ± 0,66, la PDc était de 6,62 ± 0,66 et l’attitude de 6,67 ± 0,54 dans le même contexte. Près de 80 % des participants ont référé moins du quart de leurs patients atteints d’une maladie respiratoire pour passer une spirométrie.

Conclusion Malgré le fait que l’intention, la PDc et l’attitude des MD et RES envers l’interprétation et la prescription de la spirométrie soient positives, très peu d’entre eux ont référé leurs patients pour passer une spirométrie.

Informations supplémentaires

  • Conférencier A. Desjardins, C. Sweeney, M. gagné, M.E. Boulay, M. Simon, L.P. Boulet
  • Pays Canada
  • Session Présentations orales cliniques
  • Journée Vendredi 13 Octobre
  • Séance Clinique
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