Malgré les récentes avancées thérapeutiques, le cancer du poumon demeure la première cause de mortalité par cancer. La survie est directement liée au stade de la maladie et même à la taille de la tumeur, tel que mis en lumière par la huitième classification TNM. Le but du dépistage est de dépister la maladie à un stade plus précoce, d’effectuer possiblement des chirurgies plus limitées et d’ultimement diminuer la mortalité liée au cancer du poumon. cette présentation vise à réviser les évidences supportant le dépistage de cette maladie par tomodensitométrie thoracique à faible dose, particulièrement l’étude phare nLST, et à mettre le tout en contexte avec les évidences supportant le dépistage pour les autres néoplasies qui font l’objet de programmes structurés. Les recommandations des différentes sociétés internationales seront également revues.

Les risques et limitations du dépistage seront également abordés, incluant les biais de sélection, l’exposition à la radiation, les faux positifs, les incidentalomes, les conséquences psychologiques pour les participants, le surdiagnostic, la morbidité et la mortalité liées aux examens invasifs et traitements découlant des résultats anormaux. La présentation vise également à discuter de la faisabilité de l’implantation d’un programme structuré et de ses composantes importantes, incluant l’élaboration de critères d’éligibilité clairs, l’éducation de la population et de la communauté médicale, un programme conjoint de cessation tabagique, l’utilisation de rapports de radiologie systématisés tels que le Lung-RADS, l’implication d’une équipe multidisciplinaire pour la gestion des résultats anormaux et la planification des gestes diagnostiques et thérapeutiques.

La littérature concernant le ratio coût-efficacité du dépistage du cancer du poumon sera revue et comparée aux coûts des autres programmes de dépistage déjà en place.

Informations supplémentaires

  • Conférencier Catherine Labbé
  • Pays Canada
  • Session Cancer du poumon
  • Journée Jeudi 12 Octobre
  • Séance Clinique

Au terme de cette présentation, le participant sera en mesure de:

  • Connaître les différents marqueurs moléculaires dans le cancer du poumon;
  • Comprendre la physiopathologie qui sous-tend l'utilisation des marqueurs moléculaires;
  • Comprendre l'utilité clinique des marqueurs dans le choix des traitements.

Le visage du cancer du poumon s'est grandement modifié dans les dernières années. L'utilisation des marqueurs moléculaires a eu un impact important dans la prise en charge du cancer du poumon. Au cours de la présentation, nous allons revoir la physiopathologie qui sous-tend l'utilisation des marqueurs moléculaires ainsi que leur rôle dans la pratique.

Informations supplémentaires

  • Conférencier Lise Tremblay
  • Pays Canada
  • Session Cancer du poumon
  • Journée Jeudi 12 Octobre
  • Séance Clinique

Objectifs

Au terme de cette présentation, le participant sera en mesure de :

  • Comprendre le principe et le mode d’action des immunothérapies.
  • Connaître les principales indications et efficacité de l’immunothérapie en oncologie thoracique.
  • Discuter les principales stratégies d’amélioration en cours d’évaluation (biomarqueur, combinaison thérapeutique...).

L’émergence de l’immuno-onconlogie (IO) a considérablement modifié la prise en charge thérapeutique en oncologie thoracique. En effet, l’utilisation d’anticorps bloquant les récepteurs appelés « immune checkpoints » tels que PD-1 et PDL-1 sont actuellement prescrites dans les cancers bronchiques avancées. ces traitements fonctionnent en réactivant les réponses immunitaires des patients. Bien que l’immunothérapie a démontré une efficacité supérieur comparée à celle des traitements conventionnels notamment la chimiothérapie, le taux de réponse global est d’environ 20 % dans les cancers bronchopulmonaires. Par conséquent, plusieurs stratégies capables d’améliorer l’efficacité de l’immunothérapie font d’une recherche accélérée en particulier, l’utilité de biomarqueurs prédictifs de réponse et l’évaluation des combinaisons thérapeutiques.

 

Informations supplémentaires

  • Conférencier Olivier Adotevi
  • Pays France
  • Session Cancer du poumon
  • Journée Jeudi 12 Octobre
  • Séance Clinique

Objectif Le cancer du poumon est la principale cause de décès  par cancer au canada. Le taux de survie à 5 ans est de 17 %. La résection chirurgicale demeure le meilleur espoir curatif des patients. cependant, 30 à 50 % récidivent suite à cette intervention et aucun outil clinique n’est disponible afin de prédire les risques des patients opérés. L’objectif de ce projet est d’identifier des biomarqueurs associés à la survie suivant une résection chirurgicale d’un adénocarcinome de stade 1.

Méthodes Les gènes candidats ont été sélectionnés grâce à une revue de littérature, ainsi qu’à l’analyse de bases de données publiques (PREcOg). L’une de nos bases de données, dans laquelle l’expression des gènes a été quantifiée à l’aide de biopuces à ADN dans la tumeur et le parenchyme pulmonaire non-tumoral à 0, 2, 4 et 6 cm de la tumeur a également été analysée. L’expression des gènes a ensuite été mesurée par qPcR sur 244 échantillons d’adénocarcinomes de stade 1. Des analyses de Kaplan-Meier ont été réalisées pour évaluer leur valeur pronostique.

Résultats Dix gènes ont été sélectionnés selon leur capacité à prédire une récidive ou une rémission grâce aux données publiques. Les analyses complémentaires sur notre base de données ont permis de réduire la liste à 3 gènes associés à un mauvais pronostique (RRM1, EZH2 et FOXM1) et 2 gènes associés à un bon pronostique (BTG2, SELEnBP1). Les analyses de EZh2 et de RRM1 par qPcR ont révélées des courbes de survies significativement différentes entre les patients avec des niveaux d’expression géniques élevés et faibles EZh2 Kaplan- Meier log-rank ; p = 0,04, RRM1 Kaplan-Meier log-rank ; p = 0,0003). En revanche, celles de BTG2, SELENBP1, et FOXM1 ne montrent pas de différences significatives. Les analyses des gènes EZH2 et RRM1 sur une cohorte de validation indépendante sont en cours.

Conclusion nos résultats supportent le rôle des gènes EZh2 et  RRM1 comme biomarqueurs afin de prédire la récidive des adéno- carcinomes de stade 1.

Informations supplémentaires

  • Conférencier Alisson Clemenceau
  • Pays Canada
  • Session Sciences Fondamentales : Cancer
  • Journée Jeudi 12 Octobre
  • Séance Sciences fondamentales

Informations supplémentaires

  • Conférencier Philippe Joubert
  • Pays Canada
  • Session Sciences Fondamentales : Cancer
  • Journée Jeudi 12 Octobre
  • Séance Sciences fondamentales

Introduction La voie hgF/Met est une cible thérapeutique des cBnPc et notamment des carcinomes sarcomatoïdes (cS). Les méthodes diagnostiques comprennent l’immunohistochimie (Ihc) à la recherche d’une surexpression du récepteur Met, la FISh (Fluorescence In Situ hybridization) à la recherche d’une augmenta- tion du nombre de copies du gène MET, et les techniques de biologie moléculaire à la recherche de mutations des sites d’épissage de l’exon 14. L’objectif est de caractériser les patients ayant un cS avec une FISh positive, et d’étudier la corrélation entre FISh, Ihc et mutations.

Matériels et méthodes 81 échantillons tumoraux chirurgicaux provenant de 4 centres français ont été analysés après relecture centralisée. Le nombre de copies de MET était déterminé par FISh (sonde Zytovision, clinisciences) avec mesure du ratio MET/cEP7. La positivité était définie par un nombre de copies ≥ 5/cellule et un ratio MET/CEP7 > 2. La surexpression de Met était mesurée par IHC en utilisant le score MetMAb et le h-score (clone SP44, Ventana). Les mutations de l’exon 14 de MET étaient recherchées par génotypage MassARRAY (Agena Biosciences). cette technique était combinée à un screening hRM (analyse de courbes de fusion à haute résolution). Résultats Il y avait 8,4 % d’amplifications de MET (N = 6). L’âge, le sexe, l’ethnie, le tabac et le stade n’étaient pas corrélés à l’ampli- fication de MET. Seuls les sous-types pléomorphes présentaient une amplification. L’amplification de MET était exclusive des mutations KRAS. Il y avait 4,9 % de mutations de l’exon 14 de MET (n = 4). Aucun patient muté exon 14 ne présentait d’amplification. Les résultats de l’Ihc sont en cours et seront délivrés lors du congrès.

Conclusions Il n’existe pas de corrélation entre  mutation  de l’exon 14 et augmentation du nombre de copies du gène MET. L’expression de la protéine est en cours d’analyse.

Informations supplémentaires

  • Conférencier X. Mignard, M. Antoine, V. Fallet, N. Mathiot1, N. G Girard, J. Mazières, D. Moro Sibilot, F. Thivolet-Bejui, I. Rouquette, Lantuejoul, J. Cadranel, A. Lemoine, M. Wislez
  • Pays France
  • Session Présentations orales cliniques
  • Journée Vendredi 13 Octobre
  • Séance Clinique

Introduction Ponction biopsie transthoracique échoguidée est pratiqué sur la ponction des masses au contact de la plèvre. c’est une technique rapide et qui va se développer rapidement entre les mains des pneumologues.

Méthodes une étude rétrospective portant sur 59 patients pour lesqueles à été proposée une PBT échoguidée entre le 1er janvier 2014 et 1er janvier 2015. Tous les patients suspects de tumeur pulmonaire de siège sous pleural.

Résultat Le sex-radio à 2,1. L’âge moyen était de 68 ans avec des extrêmes allant de 42 à 92 ans. 44 cas ont vu néoplasie. une seul complication par pneumothorax légère.

Justification de PBT échoguidée :

  • Pour faire le diagnostic précis de la nature d’un nodule ou d’une masse thoracique sous-pleurale,
  • La Sensibilité pour le Dg de malignité est relativement
  • La ponction-biopsie échoguidée permet un gain de temps et améliore le confort des patients tout en réduisant le risque de complication.

Conclusion La PBT échoguidée possède une efficacité notable  pour les lésions périphérique. Elle permet de gagner du temps,   de ne pas exposer les patients aux rayonnement et elle est moins onéreuse. c’est une techniques bien adaptée et moins mobilisables. Sa sensibilité diagnostique est élevée et le risque de complication est bas comparativement au scanner.

Informations supplémentaires

  • Conférencier Sotheary CHHORN Jean-jacques QUIOT Robert BARBIER
  • Pays France - AIR Khmer
  • Session Présentations orales cliniques
  • Journée Vendredi 13 Octobre
  • Séance Clinique

L’évaluation systématique des marges chirurgicales par examen extemporané avec congélation est présentement requise par les chirurgiens thoraciques lors de résections pulmonaires oncologiques afin de s’assurer d’une résection complète. Il n’existe toutefois aucune littérature supportant cette pratique, à laquelle sont associés des coûts substantiels et des délais significatifs en salle d’opération.

Notre étude vise à accomplir les objectifs suivants.

  • Identifier des critères clinico-pathologiques corrélés de façon significative à une probabilité élevée de marge(s) positive(s).
  • Développer un processus décisionnel permettant d’évaluer la pertinence d’un examen extemporané avec congélation sur un spécimen de résection pulmonaire oncologique.
  • Estimer les économies potentielles en ressources de laboratoire et temps opératoire.

Les rapports de pathologie de résections pulmonaires oncologiques entre le 1er janvier 2006 et le 21 juillet 2015 ont été identifiés à l’aide de la banque de données de l’IucPQ. nous avons relevé 1355 résections pulmonaires oncologiques, pour un total de 1552 tumeurs. 70 tumeurs sont associées à une ou plusieurs marge(s) positive(s), pour une incidence de 4,51 %. Les paramètres évalués comprennent : diagnostic histologique, taille de la tumeur, distance tumeur – marge(s), invasion lympho-vasculaire, ganglionnaire et pleurale. La taille de la tumeur et la distance aux marges constituent les quantités associées le plus étroitement à une probabilité accrue de marge positive, pour tous les types de résection. Pour les résections lobaires, un diagnostic histologique de carcinome épidermoïde et la présence d’invasion ganglionnaire et/ou lympho-vasculaire sont également corrélés à un risque plus élevé de marge positive.

Nous proposons d’utiliser des seuils décisionnels sur la taille tumorale et la distance aux marges afin de déterminer la pertinence d’un extemporané avec congélation sur les marges d’une résection pulmonaire oncologique.

Informations supplémentaires

  • Conférencier É. Racine, Y. Lacasse, M. Orain, S. Simard, S. Trahan, P. Ugalde, S. Meziou, P. Joubert
  • Pays Canada
  • Session Présentations orales cliniques
  • Journée Vendredi 13 Octobre
  • Séance Clinique
© Copyright 2024 Espace Francophone de Pneumologie. Conception Dr Souissi Zouhair

Search