Les localisations extra pulmonaires sont dans la plupart des cas le résultat d’une réactivation endogène d’une infection tubercu- leuse ancienne. cette réactivation endogène traduit le passage de mycobactrium tuberculosis d’un stade quiescent à un stade de métabolisme actif. cette transformation est due le plus souvent à une altération profonde de l’immunité cellulaire locale ou générale du sujet hôte.
Les localisations extra respiratoires comprennent :
- Les localisations respiratoires : pleurésie, adénopathies médastinales.
- Les localisations séreuses : méningites, péricardites, péritonites.
- Les localisations ganglionnaires profondes (mésentériques et périphériques)
- Les localisations osseuses et ostéo-
- Les localisations viscérales : hépatiques, spléniques, cérébrales, génitales.
- Les localisations cutanées et
Les cas de tuberculose extra pulmonaire sont classés selon leur sévérité.
- Les formes sévères : les formes aiguës (méningo-miliaires), les localisations péricardiques ostéo articulaires, génito urinaires.
- Les formes simples : pleurales, ganglionnaires périphériques, cutanées, muqueuses, autres localisations viscérales.
La fréquence des localisations varie selon la prévalence de la maladie tuberculeuse. Dans les pays à forte prévalence, les localisations pleurales et ganglionnaires sont les plus fréquentes. Dans les pays à forte prévalence, il s’agit plutôt de localisations séreuses et viscérales.
Dans de nombreux pays l’incidence de la tuberculose extra pulmo- naire augmente régulièrement depuis deux décennies pour atteindre celle de la tuberculose pulmonaire.
- chez les patients sera positifs au VIh, la tuberculose représente l’infection opportuniste la plus fréquente dans les pays à forte prévalence tuberculeuse. Les localisations extra pulmonaires sont fréquentes.
- Dans les pays à faible prévalence tuberculeuse, les infections opportunistes sont liées à d’autres germes, mais des localisations extra pulmonaires ont été décrites avec une fréquence plus élevée par rapport aux sujets non infectés le
- Le diagnostic repose sur des arguments de présomption et de certitude.
- les critères de présomption sont cliniques, radiologiques, biologiques (réaction inflammatoire et lymphocytaire d’une séreuse) immunolo- gique (IDR positive, quantiféron positif, réaction PcR positive).
- les critères de certitude sont bactériologiques ou cyto-histolo- giques : culture positive de pus ou de broyat de tissu, follicule giganto-folliculaire avec nécrose caséeuse