Contexte Les troubles respiratoires au cours du sommeil sont divers et connus depuis l’antiquité. cependant, la documentation du SAOS est relativement récente en 1976. Jusqu’à une date récente, les pays de l’Afrique subsaharienne ne disposaient d’aucun chiffre sur le SAOS. Méconnue par la population et même par certains agent de santé, l’apnée du sommeil est dangereuse qui peut entrainer des risques cardio-vasculaire et métabolique. Son diagnostic et sa prise en charge ne sont pas toujours aisés dans les pays en voie de développement.
Aspect épidémiologique Les enquêtes multicentriques menés dans certains pays africains, en collaboration avec l’EFP, ont retrouvé une forte prévalence des symptômes cliniques évocateurs (ronflement : 40 %, SDE : 25 %…). Les facteurs favorisants classiques (obésité, âge, périmètres abdominal et cervical important, tabagisme…) étaient significativement retrouvés chez les apnéiques.
Difficultés de prise en charge : Les difficultés rencontrées sont de plusieurs ordres :
Conclusion : Le SAOS est sous-estimé dans les pays africains. Le diagnostic et la prise en charge sont difficiles à cause des coûts. Que faire ? Comment optimiser le diagnostic. Une fois diagnostiqué, comment faire la prise charge ?
Mots-clés : SAOS, épidémiologie, prise en charge, difficultés, Afrique subsaharienne.