Selon l’OMS, Les maladies respiratoires chroniques sont de plus en plus préoccupantes et la majorité des décès surviennent dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires.

  • L’augmentation de la prévalence de maladies respiratoires chroniques en Afrique sub-saharienne est liée à des facteurs importants telle que l’urbanisation galopante de ces Les plus importantes sont l’asthme et la BPCO.
  • Les données épidémiologiques sur ces pathologies en Afrique Subsaharienne sont peu disponibles et les médicaments pour les soigner sont coûteux et insuffisants. La mise en place de plan stratégique de prise en charge de l’asthme et de la BPCO, passant par la prévention avec des interventions pour réduire les facteurs de risques tels que la pollution extérieure et intérieure et le tabagisme, permettrait de réduire le fardeau de ces pathologies chroniques respiratoires. Les efforts entrepris doivent être encouragés et doivent tenir compte de l’environnement socio-culturel et géographique ceci dans le but d’améliorer les stratégies de prise en charge
  1. OMS Surveillance, prévention et contrôle des maladies respira- toires chroniques à l’échelle mondiale : une approche exhaustive. Organisation Mondiale de la Santé,
  2. Alliance mondiale contre les maladies respiratoires : plan d’action 2008-2013.

Informations supplémentaires

  • Conférencier Nafissatou Oumar Touré
  • Pays Sénégal
  • Session Les maladies bronchiques dans les pays émergents
  • Journée Jeudi 12 Octobre
  • Séance Clinique

Contexte Les troubles respiratoires au cours du sommeil sont divers et connus depuis l’antiquité. cependant, la documentation du SAOS est relativement récente en 1976. Jusqu’à une date récente, les pays de l’Afrique subsaharienne ne disposaient d’aucun chiffre sur le SAOS. Méconnue par la population et même par certains agent de santé, l’apnée du sommeil est dangereuse qui peut entrainer des risques cardio-vasculaire et métabolique. Son diagnostic et sa prise en charge ne sont pas toujours aisés dans les pays en voie de développement.

Aspect épidémiologique Les enquêtes multicentriques menés dans certains pays africains, en collaboration avec l’EFP, ont retrouvé une forte prévalence des symptômes cliniques évocateurs (ronflement : 40 %, SDE : 25 %…). Les facteurs favorisants classiques (obésité, âge, périmètres abdominal et cervical important, tabagisme…) étaient significativement retrouvés chez les apnéiques.

Difficultés de prise en charge : Les difficultés rencontrées sont de plusieurs ordres :

  • Au plan diagnostic, n’ont jamais inquiété les populations. Il faut donc une forte sensibilisation. De plus, les pays africains disposent peu ou pas de polygraphie ventilatoire pour le diagnostic. L’enregistrement coûte cher (100 à 225 euros).
  • Au plan thérapeutique, une fois le diagnostic fait, la prise en charge est onéreuse (600 à 2000 euro).

Conclusion : Le SAOS est sous-estimé dans les pays africains. Le diagnostic et la prise en charge sont difficiles à cause des coûts. Que faire ? Comment optimiser le diagnostic. Une fois diagnostiqué, comment faire la prise charge ?

Mots-clés : SAOS, épidémiologie, prise en charge, difficultés, Afrique subsaharienne.

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  • Conférencier Massongo Massongo
  • Pays Côte d’Ivoire
  • Session SAOS
  • Journée Vendredi 13 Octobre
  • Séance Clinique

Les estimations de l’OMS indiquent qu’en 2015, 10,4 millions de personnes avaient développé un premier épisode de tuberculose et que les personnes vivant avec le VIh (PVVIh) représentaient 1,2 million (11 %) de l’ensemble des nouveaux cas estimés, la proportion de patients atteints de tuberculose vivant avec le VIh étant par ailleurs, la plus élevée dans la Région Afrique.

En 2014, la proportion de TBMR dans la Région Afrique de l’OMS était de 2,4 % chez les nouveaux cas de tuberculose et de 13 % chez les cas déjà traités. Le rapport 2014-2015 du Bureau Régional Afrique de l’OMS note que l’incidence de la tuberculose est passée de 288 cas pour 100 000 personnes en 2012 à 280 cas pour 100 000 personnes en 2013.

La prévalence de la tuberculose a baissé chez les PVVIh, passant de 100 cas pour 100 000 personnes VIh-positives en 2012 à 94 cas pour 100 000 personnes VIh-positives en 2013. La prévalence de la tuberculose a aussi diminué de 50 % en Ouganda et en République-unie de Tanzanie, par rapport à ses niveaux de 1990.

Le taux de succès thérapeutique obtenu dans la Région Afrique chez les nouveaux cas de tuberculose et les rechutes était en 2014, globalement de 81 % (extrêmes : 34 % en Angola et 90 % en Tanzanie). Les taux de succès thérapeutique obtenu dans la Région Afrique pour les cas de tuberculose résistante à la rifampicine était en 2014, globalement de 54 % (extrêmes : 52 % en Mozambique et 82 % au Kenya).

Trois des pays les plus touchés en Afrique (Ethiopie, Ouganda, République-unie de Tanzanie) ont en 2014, réduit la mortalité liée à la tuberculose de 50 % par rapport à 1990. Ces chiffres reflètent les avancées obtenues grâce aux mesures prises par les États Membres pour lutter contre la tuberculose, qui reste l’une des principales maladies transmissibles de la Région Afrique.

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  • Conférencier Serge Domoua
  • Pays Côte d’Ivoire
  • Session Tuberculose pulmonaire
  • Journée Vendredi 13 Octobre
  • Séance Clinique
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